Classe Préparatoire : une opportunité, un challenge

By 7 juillet 2022Fiche

Être prêt à se surpasser pour réaliser ses rêves …

Au fil des décennies, traversant les différentes réformes de l’Education, les changements de programme, les nouvelles filières, la Classe préparatoire demeure, qu’on le veuille ou non, la « voie royale », celle qui mène aux Grandes Ecoles ou aux filières d’élite, fleurons de l’enseignement supérieur français, dont la réputation est croissante, y compris à l’étranger.

Avant de s’engager dans cette voie, il faut cependant prendre conscience ce que de telles études impliquent pour et sur soi, afin de pouvoir s’y investir en toute connaissance de cause. C’est une condition indispensable pour réussir dans ces parcours dont on ne soupçonne pas les exigences lorsque l’on vient juste d’obtenir son baccalauréat.

Faire le choix de la Classe Préparatoire n’est en effet pas un acte neutre. C’est un engagement fort :

  • En premier lieu, vis à vis de soi-même, de son entourage familial, de ses amis …
  • mais également vis-à-vis l’Ecole qui vous accueille, de ses professeurs, ceux qui vont vous accompagner durant deux voire années.

Cette décision, mûrement réfléchie, ne doit, lorsqu’elle est prise, souffrir d’aucune remise en question. L’investissement devra être total, sans concessions. Pas de demi-mesure, il faudra travailler sans relâche, sans se retourner, s’interdire les « je m’y mets après les vacances » …

Il faut bien prendre conscience, qu’en matière d’apprentissage, c’est en classe préparatoire que les choses très sérieuses commencent vraiment …

La prépa constitue plus qu’une marche entre le secondaire et le supérieur, c’est un obstacle qu’il va être difficile de franchir par tous. Et, si un bac scientifique a pu être obtenu sans trop de difficultés, y compris avec une belle mention, vous donnant l’impression d’une certaine maîtrise de votre part ou encore étant le signe de capacités prometteuses, il n’est en rien être un gage de réussite en prépa.

L’enseignement au lycée est devenu hélas au fil du temps moins exigeant, moins orienté sur la théorie et les savoirs, et plus vers les savoir-faire et l’applicatif.

En revanche, et même si on y trouve de récentes modifications, un inévitable mouvement vers plus d’application des contenus – présence de l’ordinateur, algorithmique etc.-, les programmes des classes préparatoires restent rigoureusement structurés autour de concepts théoriques qui exigent un travail approfondi dans la durée.

Le choc est donc rude pour le nouvel étudiant : on attend de lui qu’il travaille beaucoup plus et surtout beaucoup mieux qu’au lycée.

On exige de lui une parfaite maitrise du cours, et une restitution ordonnée et argumentée des connaissances, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.

Et cela, dès le premier jour et jusqu’aux concours. Sans relâche.

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